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 Interview d'Aaliyah Jawad dans It's Pop N°252

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AuteurMessage
Aaliyah Jawad
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Aaliyah Jawad


Messages : 160
Date d'inscription : 26/03/2009

Interview d'Aaliyah Jawad dans It's Pop N°252 Empty
MessageSujet: Interview d'Aaliyah Jawad dans It's Pop N°252   Interview d'Aaliyah Jawad dans It's Pop N°252 Icon_minitimeVen 27 Mar - 18:53

Cette interview est parue dans le numéro 252 de l'édition de Montréal. Merci à Hunter Keith Smile


Citation :
Akuma a vu le jour il y a environ 3 ans et c'est un groupe pour lequel j'ai beaucoup d'estime. Ils travaillent très fort localement à développer leurs habiletés et vont enfin sortir de Montréal pour découvrir les environs, et se faire connaître mondialement par le fait même ! C'est avec grand plaisir que je leur accorde leur toute première entrevue. J'ai aujourd'hui l'honneur de m'entretenir avec la fondatrice Aaliyah Jawad, une charmante métalleuse avec beaucoup d'ambition.

HK : Tout d'abord Aaliyah, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation !

AJ : C’est moi qui te remercie, Hunter ! Akuma est un groupe confidentiel et nous sommes très flattés de constater que nous intéressons d’autres personnes que nos fans !


HK : Parle-moi un peu des membres de ton groupe et comment vous avez concrétisé ce projet ensemble.


AJ : Akuma est né de la volonté de deux personnes, Ryan Moore et moi. Nous avons souhaité lancer un petit groupe de musique sans prétentions, qui prendrait ses influences dans un Metal que je qualifierais de « sombre » et sans concessions : Death, Black mais également Gothic Metal ou Grindcore. Nous avons souhaité tabler sur un répertoire qui soit parfois mélodique et parfois plus… sauvage. Dès la création du groupe, il était entendu que nous ne brûlerions pas les étapes, et que nous viserions la qualité à travers un plan d’évolution bien défini. Nous avons commencé par rechercher de nouveaux membres, car nous souhaitions disposer d’un certain nombre d’instruments et de compétences. Nous avons rapidement recruté Anthony Hunt, qui disposait alors de très bonnes compétences en guitare électrique, et Stephen Lynch nous rejoignait à la batterie quelques semaines plus tard pour former le line-up originel du groupe.


HK : Anthony Hunt ne fait plus partie du groupe, pourtant ?


AJ : En effet… Nous avons rencontré plusieurs problèmes avec Anthony, dont le moindre n’était pas la communication. J’ai commis l’erreur de jouer la carte de la séduction pour qu’il manifeste plus de motivation au sein du groupe, mais il s’est attaché… un peu trop… et ma relation avec lui a été difficile. Nous aurions néanmoins pu continuer avec lui si ses prestations en concert n’étaient pas devenues des plus décevantes : Anthony était beaucoup trop « dilettante » et pouvait passer plusieurs jours à dormir chez lui plutôt que de travailler ses compétences. Et puis, les derniers temps, non seulement il ne respectait pas les décisions prises par le groupe, mais il s’est également mis à gérer le répertoire, les concerts et tout le reste comme si nous n’existions pas, faisant perdre au groupe beaucoup de temps et d’argent. Je me rappelle d’une prise de rendez-vous pour la création d’un vidéo-clip qui nous a empêché d’effectuer un achat important pour le groupe, par exemple… En bref, nous remercions Anthony d’avoir contribué à donner au groupe son élan primitif, et espérons qu’il trouvera prochainement un groupe qui lui permette d’exprimer son talent. Mais nous ne regrettons pas notre décision, car Akuma ne pouvait plus se permettre le chaos qui a été notre quotidien pendant cette période.


HK : Comment se présente la relation avec Emily Holvey, sa remplacante ?


AJ : Nous avons approché plusieurs guitaristes, anglophones et francophones, avant même de signifier à Anthony sa fin de non-recevoir. Emily nous a fait une excellente impression, elle était très motivée d’entrée de jeu - même si elle manquait d’expérience. Et puis, elle est francophone ce qui nous a permis d’éviter l’utilisation de notre anglais qui reste, avouons-le, très… hum… spécial ^^ Bien sûr, il lui a été difficile de mettre les bouchées doubles pour tenir les objectifs que nous lui avons fixés, mais elle a fait de son mieux et sera bientôt au même niveau technique qu’Anthony… avec une motivation sans commune mesure avec celle de son prédécesseur ;-) Aujourd’hui, nous savons que nous avons fait un excellent choix, et c’est l’essentiel. Nous sommes prêts à passer à la vitesse supérieure !


HK : Quels sont les rôles de chacun ?


AJ : Au sein d’Akuma, chaque rôle est bien défini et nous essayons de nous spécialiser de manière à ce que chacun prenne ses responsabilités à coeur. Nous avons chacun une spécialité « musicale » et une ou plusieurs spécialités « annexes ». Côté instruments, je suis à la basse, Ryan assure le chant, Stephen la batterie et Emily la guitare électrique. Ryan gère aussi les quelques passages où nous utilisons une cornemuse, et Emily assure le chant secondaire sur certains morceaux, rôle dont je ne pouvais plus m’occuper sérieusement.

Nous envisageons également l’intégration sur le long terme d’un dernier membre qui pratiquerait le piano et/ou le violon, de manière à composer des morceaux encore plus travaillés et originaux.


HK : Tu évoquais aussi des spécialités annexes ?

AJ : Oui. Déjà, sur scène, nous aurons à terme tous « notre » spécialité… Les concerts d’Akuma seront peut-être un jour des références du genre, qui sait ;-) Ensuite, nous avons vite compris que nous devions répartir le travail sur les différentes facettes de notre évolution. Ayant composé les premières chansons du groupe, je me suis naturellement spécialisée dans l’écriture et la composition, et la très grande majorité (voire la totalité, c’est en discussion) des titres de notre prochain album seront écrits de ma main. Nous envisageons néanmoins une double écriture dans les temps à venir, de manière à me permettre de développer certaines compétences utiles en concert (car passer son temps sur une feuille, à la longue, c’est fatigant…)

Ryan, de son côté, a développé un grand nombre de compétences utiles en concert, surtout sur le côté évènementiel, mais sera également à terme le responsable de la production de nos albums et clips. Stephen est notre « bête de scène », et c’est vrai qu’il mouille la chemise comme personne : il saute de partout, parfois du haut des enceintes, et son rapport avec le public est excellent. Il me fait un peu penser à Keith de Prodigy, si tu connais !

(la chroniqueuse sourit, elle ne sait pas pourquoi mais ça lui est familier)

Quant à Emily, elle est encore jeune et nous ne lui demandons pour l’instant que d’assurer au mieux son rôle de guitariste, et de prendre quelques cours de chant avant que nous ne décidions de supprimer les chœurs de tous nos morceaux… ou de la supprimer, elle *rires*


HK : Votre groupe semble bien organisé… Qui prend les décisions importantes, alors ?


AJ : De manière générale, les décisions se prennent à plusieurs, mais l’accord des deux membres fondateurs est en général suffisant pour accepter une invitation ou effectuer une réservation. J’essaie de trouver des salles et des dates pour les concerts, Ryan se charge en général de l’organisation des répétitions. Il a également fait sienne la gestion des concerts, cherchant à agencer ceux-ci de manière à faire la plus grosse perf’ possible. Et je suis également la graphiste du groupe, je vais donc avoir du boulot si nous sortons un album prochainement ! Pour toutes les décisions vraiment importantes, nous prenons le temps de nous rencontrer dans un bar pour discuter et faire cohabiter les envies de chacun.


HK : Quelles sont vos plus grandes influences ?


AJ : Les membres du groupe écoutent vraiment des styles très différents, et je pense que nous puisons nos influences un peu partout. Je suis sans doute celle qui écoute les musiques les plus violentes, Ryan étant plus axé sur la mélodie. Emily est plus éclectique tout en restant très Metal et Stephen plus porté sur les musiques électroniques et l’électro. Il serait donc difficile de citer des groupes, mais si je devais définir notre musique, je dirais qu’il s’agirait d’un mélange entre Gloomy Grim, Mortician, Nightwish, Dimmu Borgir, Cannibal Corpse …


HK : J'ai aussi entendu dire que vous prévoyez sortir un single/album dans un futur proche ?


AJ : Je l’ai aussi entendu dire *rires* Enfin, comme tu commences à le comprendre, nous avons vraiment respecté les étapes que nous nous étions fixés. Et, oui, nous sommes prêts à passer en studio. Je suis d’ailleurs en train de me renseigner pour trouver un label qui veuille bien nous signer, si possible francophone, avis aux amateurs ;-) Nous disposons de 13 titres de très bonne facture, et pensons lancer un Single juste avant un élargissement de nos tournées à l’ensemble de l’Amérique du Nord. Nous passerons ensuite un certain temps en studio pour enregistrer un album complet, puis lancerons sans doute une tournée dans la vieille Europe et – si nos moyens le permettent – plus loin encore.


HK : Aurais-tu une anecdote à partager avec les lecteurs et lectrices ?


AJ : Plusieurs, forcément… A choisir, ce serait la première fois où nous avons enlevé les chaînes de Stephen en concert… Oui, nous l’avions enchaîné à sa batterie pour qu’il ne foute pas le bordel sur scène. Et là, tellement heureux, il grimpe tout en haut d’une enceinte, se jette dans la foule à plus de deux mètres en contrebas… sauf que tout le monde a pris peur et s’est écarté, et qu’il a mangé le sol sévèrement *rires* Il faut dire qu’à cette époque, on jouait là ou on pouvait, et qu’en l’occurrence la salle n’était pas vraiment conçue pour ce genre d’acrobaties… et de musique ;-)


HK : Quels sont vos plans pour la prochaine année ?


AJ : Nous allons essayer de sortir de Montréal pour faire connaître Akuma, sur le conseil d’une amie, et lancer notre premier album complet sur le marché. De plus, nous allons essayer de comprendre comment être les plus pointus possibles dans certains domaines, notamment la composition qui prend beaucoup de temps. Si quelqu’un peut me dire comment améliorer ce domaine, qu’il n’hésite pas : je suis frustrée de me contenter de 5 étoiles en composition !


HK : Où vois-tu Akuma dans 5 ans ?


AJ : Je pense – et j’espère – que les choses vont se précipiter, et qu’Akuma aura mis d’ici là deux ou trois albums sur le marché, suffisamment pour être considéré comme un groupe phare de la scène Dark Metal nationale. Nous ne demandons pas à être connus mondialement, mais ce serait sympa que nous puissions jouer un peu partout dans le monde sans devoir mendier une salle à chaque fois ;-)

Auteur : Hunter Keith

Éditeur : Roberta Stanley
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http://akuma.vampire-legend.com
 
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